Gansu : première centrale thermique au sel fondu d'Asie

Inaugurée le 26 décembre 2016 à Dunhuang, dans la province du Gansu (nord-ouest de la Chine), ce site qui peut fonctionner 24 heures sur 24 à 100% avec l'énergie solaire, n'aura plus besoin de postcombustion d'énergie supplémentaire, ce qui résout le problème traditionnel de dépendance du vent, de la lumière et autres conditions pour générer l'électricité.

Cette installation aidera au quotidien plus de 30 000 ménages, sans polluer l'environnement.

Avec 115 mètres carrés pour chaque héliostat, le champ de surface de lumière réfléchie atteindra une superficie de 175 000 mètres carrés.

Prévu pour une capacité de production de 10 mégawatts, le site ne constitue que la première étape du projet de construction, prévoyant par la suite une installation plus ambitieuse conçue pour 100 mégawatts.

Le principe de la centrale thermique solaire au sel fondu consiste à installer en haut du site un dispositif pour absorber la chaleur des lumières réfléchies. L'énergie solaire pouvant être ainsi transmise à travers le sel fondu pour être stockée.

Ce type de centrale peut fonctionner la nuit ou par temps nuageux, puisque l'énergie conservée dans le sel fondu permet de produire de l'électricité sans dépendre des énergies traditionnelles comme le vent ou le soleil.

La ville de Dunhuang envisage la construction de centrales thermiques solaires dont la capacité totale pourrait atteindre 1110 MW, avec une capacité annuelle de production de l'ordre de 1,87 milliards de kilowattheure. Selon le tarif en vigueur de 0,9 yuans par kWh, le revenu annuel pourrait s'élever à 1.7 milliards de RMB en générant 400 millions de yuans d'impôt.

Brexit à pile ou face?

Le Brexit constitue une catastrophe pour les Britanniques, il amorce
  • la chute de la livre,
  • le déclin de la City,
  • la chute des investissements en Grande Bretagne.
La Grande Bretagne aveuglée par ses succès vote le Brexit qui scie la branche du succès. Les Britanniques risquent un réveil difficile! Il est malheureux que 25% de la population britannique ait décidé de ce funeste destin! Pire même, la différence entre pour et contre fut de 1 million de voix. 1% de la population a donc décidé de l'avenir de la Grande Bretagne. Autant dire que l'avenir de la Grande Bretagne s'est joué à pile ou face, est ce vraiment démocratique? Des recours juridiques sont ils possibles?
S'il se confirme, le Brexit nous avantage:
  • La gestion de l'euro revient sur le continent qu'il n'aurait jamais du quitter, des banques reviendront sur le continent,
  • Des sièges d'entreprises et des usines s'installeront sur le continent pour avoir une base en Europe.
L'article 50.1 précise: Tout état membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l'Union dans un délai de 2 ans après le dépôt de la demande.

Plus rapide pour les usagers, plus économique pour les communes

En France aussi, les municipalités sont tentées. “Paris et Rouen nous ont déjà contactées”, assure Thomas Sabatier, le fondateur de The ChatBotFactory. Sa startup développe des services de conversation intelligente pour les entreprises et collectivités. Elle lancera bientôt un service gratuit de géolocalisation de bornes de recharge électrique et planche sur de nouveaux sujets, comme un agenda culturel qui proposera des idées de sorties selon vos goûts.

“Entre 40 et 60% des requêtes des utilisateurs ne nécessitent aucun raisonnement, comme trouver l’horaire d’ouverture d’une piscine ou l’adresse d’une déchèterie”. Des tâches pour lesquelles le robot est parfaitement adapté. C’est bien plus pratique que d’aller fouiller dans les centaines de pages d’un site web, assure Thomas Sabatier. En plus, le service est disponible 24 heures sur 24, là où les horaires des administrations sont parfois limités. Dans certaines communes rurales, la mairie n’est ouverte que quelques heures par semaine !

Gagnant pour les usagers et gagnant pour les mairies, alors que le personnel représente 40% des dépenses des communes en 2016 (+80% en 20 ans). “Les employés auront plus de temps pour s’occuper des questions complexes”, explique Thomas Sabatier. Encore faudra-t-il qu’ils soient formés pour cela… En tous cas, 56% des Français considèrent déjà les chatbots comme un outil qui simplifiera leur vie à l’avenir, selon une récente étude Do You Dream Up.

L'or gris : un livre à charge contre les maisons de retraites

(Note de l'auteur : même si nous ne sommes pas forcément d'accord avec tout ce qui est dit dans cette critique de L'Or gris, par souci d'honnêteté vis à vis des lecteurs et visteurs de ce blog, nous publions  tous les articles consacrés à l'ouvrage

François Nénin, auteur de l'Or gris)

Après On tue les vieux, Silence, on frappe ou encore On achève bien nos vieux, voici un nouveau livre à charge pour les maisons de retraite. L'Or Gris de François Nénin décrit tout par le détail. Des escarres nettoyés à l'eau de javel, des toilettes réalisées à 4h du matin pour "avancer" l'équipe de jour sans considération du rythme individuel du résident, des personnes âgées qui dorment sur des lits de camp, la saleté des chambres, les résidents attachés et gavés au risque de leur briser les dents, les prix exorbitants des maisons de retraite... la lecture de cet ouvrage est simplement insupportable.

L'enquête est poussée, et le travail documenté. On comprend que l'auteur a pris soin d'interviewer les acteurs du secteur (syndicats, dirigeants de maisons de retraite, politiques, personnels soignants, familles et aussi médias...) et d'étoffer son discours d'articles et de résultats d'études.

La maltraitance institutionnelle ne fait aucun doute et il y a certainement beaucoup de progrès à faire pour écouter et respecter la personne âgée. Néanmoins, on peut regretter dans cet ouvrage l'absence totale de nuances. Rien ni personne ne trouve grâce aux yeux de l'auteur. Pas la moindre initiative. Le ton ironique et lapidaire pourrait faire sourire si le sujet n'était aussi grave. Car l'auteur n'avance aucune piste, contrairement à 12 Gériatres en colère du Pr Soubeyran. Il dénonce sans participer à la reconstruction. Dommage.

L'Or Gris, de François Nénin avec Sophie Lapart

Débat truqué sur le traité constitutionnel

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/CASSEN/11908

Débat truqué sur le traité constitutionnel, Le Monde Diplomatique, Feb. 2005
Jusqu’à fin 2006, la grande affaire européenne va être la ratification, par les vingt-cinq membres de l’Union, du traité établissant une Constitution pour l’Europe. Qu’elle s’effectue par la voie parlementaire ou par référendum, l’approbation d’un document affichant une telle ambition aurait dû être précédée du bilan de l’action de l’Union, en particulier à l’égard de ses partenaires d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (lire « Ces accords que Bruxelles impose à l’Afrique »), et d’un examen exhaustif de son contenu. Ce n’est pas le cas. Le débat, lorsqu’il a lieu, évacue à dessein la troisième partie d’un traité dans lequel dominent les termes « marché », « banque », « concurrence » ou « capitaux ».

75% des gens qui votent pour Bush pensent

75% des gens qui votent pour Bush pensent qu'il y a un lien entre les attentats du 11 septembre et la guerre en Irak ou plus précisément entre Al-Quaida et Saddam Hussein. C'est-à-dire que 75% des électeurs de Bush sont manipulés au moins sur ça. Et ça ne veut pas dire que les pro-Kerry sont absolument clairvoyants et tout à fait conscients des enjeux de ce vote, il y a certainement autant de démocrates aveuglés que de républicains.
Maintenant, considérant un autre fait : des sondages effectués en Europe montrent que si les Européens avaient dû voter pour l'un des deux candidats, Bush aurait été battu à plate couture. Même au Canada, pourtant fortement américanisé et où la plupart des jeunes sont totalement dépolitisés, vous trouverez rarement un partisan de Bush. Même les chaînes nationales ont un discours clairement orienté vers Kerry.
Alors comment est-il possible que passées la frontière les mentalités changent à ce point ?
Je crois que le peuple américaine est totalement replié sur lui-même, autarcisé. Il est évident qu'il est mal informé, or le rôle de l'information revient aux journalistes, qui ne font donc pas leur travail. Une des plus vieilles démocraties du monde, qui plus est la première puissance économique et militaire, pratique la désinformation et la propagande auprès de ses citoyens. On a affaire à un système complètement perverti et détourné au profit de quelques un et la réélection de Bush ne fait que souligner cette situation, elle n'en est qu'un symptôme. Voilà qui gouverne le monde, Mesdames et Messieurs.

Mutations incertaines de l’économie

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/10/SI_ZOUBIR/11558

En 2004, la Chine devrait connaître une progression du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 8 % et 9 %. Elle est devenue la première destinataire mondiale des investissements directs étrangers, qui pourraient atteindre, toujours en 2004, le seuil historique des 70 milliards de dollars. Troisième importateur (1) et quatrième exportateur dans le monde, elle a tiré vers le haut la croissance mondiale.

On en parle volontiers comme de l’« atelier du monde », fabriquant des produits bas de gamme. Or, comme le relève Patrick Artus, responsable de la recherche économique chez CDC Ixis Capital Markets, « la Chine devient un producteur compétitif et de qualité dans un nombre de plus en plus élevé d’industries : textile, jouets, acier, construction navale, mais aussi électronique, électroménager, métallurgie, biens d’équipement et, dans le futur, automobile, espace, meubles. La croissance de la production industrielle est particulièrement forte pour l’informatique et l’électronique, l’acier et l’automobile (2) ».

La Chine est-elle pour autant responsable de la destruction de milliers d’emplois en Occident ? « C’est vrai qu’elle attire les délocalisations », reconnaît l’économiste américain Jeremy Rifkin, pour qui l’économie chinoise emprunte les mêmes chemins que ses homologues occidentales. « Mais elle détruit aussi des emplois industriels, rappelle-t-il, et encore plus vite que n’importe quel pays. » Entre 1995 et 2002, son industrie a perdu 15 millions d’emplois, soit 15 % de sa main-d’œuvre de production.

Par ailleurs, sans minimiser la vigueur de l’économie, nombre d’observateurs émettent des doutes sur la fiabilité des statistiques officielles. Selon eux, la croissance du PIB aurait été surestimée entre 1997 et 2002, de manière à ne pas décourager les investisseurs étrangers, et sous-estimée depuis 2003 de manière à accréditer la thèse d’un ralentissement maîtrisé de l’économie. Les interrogations portent aussi sur l’importance de créances douteuses détenues par les banques locales : une menace sérieuse pour la stabilité de l’économie. Pékin affirme que celles-ci représentent moins de 10 % de l’ensemble des créances, alors que les banques d’affaires occidentales les estiment à 30 %, voire à plus de 50 %. En fait, « le manque de transparence généralisé continue à entourer l’économie (3) », explique le journaliste Michel de Grandi. Plusieurs scandales ont déjà ébranlé les Bourses de Shanghaï et de Shenzhen, notamment celui de l’assureur China Life, dont la maison mère a reconnu un trou de 700 millions de dollars dans sa comptabilité. Preuve que la Chine est loin d’être à l’abri des errements du capitalisme mondialisé, un nombre croissant de sociétés nationales sont désormais enregistrées dans des paradis fiscaux comme les îles Vierges ou les îles Caïman.

Autre question abordée par les économistes, anglo-saxons notamment : la parité entre le renmimbi (yuan) et le dollar. Depuis le milieu des années 1990, un dollar vaut 8,28 yuans. Pour les Etats-Unis, cette parité fixe sous-évalue la valeur du yuan et, par conséquent, offre une meilleure compétitivité au made in China au détriment des produits américains. Le déficit commercial entre les deux pays (près de 125 milliards de dollars en faveur de la Chine) viendrait essentiellement de cette sous-évaluation. D’où des pressions récurrentes sur le gouvernement chinois pour qu’il réévalue sa monnaie. Ces gesticulations de Washington masquent l’incapacité de l’économie américaine à rivaliser, dans certains secteurs, avec sa concurrente chinoise, et le penchant du pays à vivre au-dessus de ses moyens. Car, pour financer leur déficit extérieur, les Etats-Unis s’endettent en émettant des titres que la banque centrale chinoise et ses homologues asiatiques achètent. Et, pour entretenir la consommation interne, ils importent les produits chinois à bon marché...

Popular Posts