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Les bruits de couloir de l'Assemblée Nationale

Remaniements, changements, réformes, licenciements, promotions... Est-ce que ça peut marcher si on change tout sans arrêt ?
Raffarin va-t-il se faire virer ? A l'Assemblée, les gens sont aussi colporteurs de ragots qu'ailleurs...

L’information en temps pas réel… Désolée !

Lundi dernier a eu lieu, à l’Ecole Militaire (Paris), un colloque sur l’intelligence économique (sous-entendu l’espionnage industriel, pour ceux qui, comme moi, ne voient pas tout de suite de quoi il s’agit tellement le terme est explicite) organisé d’après le rapport portant sur le même sujet livré récemment au gouvernement par Bernard Carayon, député du Tarn.
Après cinq bonnes heures passées à étudier la situation de l’espionnage industriel en France, son organisation et les difficultés éprouvées par les chefs d’entreprise face à l’énorme machine à renseignements que sont les Etats-Unis, les participants ont pu écouter le discours de clôture de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur. Celui-ci a annoncé deux mesures importantes : premièrement, la collaboration « officielle » (si elle peut l’être) de l’Etat et des entreprises. Autrement dit, désormais les services secrets français (Renseignements Généraux, DST…) livreront les informations utiles aux entreprises, celles-ci économisant ainsi des sommes d’argent considérables allouées d’ordinaire à l’espionnage industriel. L’objectif réel, à peine caché, étant de tout faire pour concurrencer les Etats-Unis.
Deuxièmement, dès le début de l’année 2004, cinq régions (Provence Alpes Côte d’Azur, Pyrénées, Aquitaine, Alsace et Ile-de-France) auront carte blanche pour organiser elles-mêmes leur politique d’intelligence économique et ceci de façon autonome – et donc différentes les unes des autres, en utilisant ce nouveau partenariat entreprises/Etat. En 2005, les régions dont les performances auront été jugées assez satisfaisantes pourront les rejoindre dans ce groupe très fermé. Un autre aspect de la décentralisation, en somme !

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